mercredi 30 novembre 2011

La musique du mardi [4]

Un chouya en retard mais voici la musique du mardi [4] !

Innaaaaaaaaaaaaaa Modjaaaaaaaa et son single Mister H, que je trouve un poil plus réussi que ses suivants...


Inna Modja est en tournée dans toute la France... Dés qu'elle passe vers chez moi je n'hésiterai pas à aller écouter sa voix mélodieuse et puis j'adore ses cheveux, super important comme détail!

lundi 28 novembre 2011

[Concert] Shakaponk, Zénith Paris, Nov 2011

*ATTENTION les photos ne sont pas de moi mais proviennent de cet article.*

Il y a des jours comme ça où tout s'enchaîne, de la préparation des sacs au départ, à l'arrivée dans les bouchons parisiens, la place trouvée pile devant l'allée du zénith, les portes déjà ouvertes, la bonne file choisie, et enfin l'attente (pas trop longue vu tout ce qui a précédé) puis la première partie (soit dit en passant, les Transgunner au théâtre du Rhône c'était mieux).

Y a Monkey TV qui passe je ne sais combien de fois nous faire crier. La zone se densifie, on commence déjà à bien sentir les coudes des voisins et les cheveux de ceux de JUSTE DEVANT. Et puis là pouf, les lumières s'éteignent et c'est parti! J'ai le temps de voir Steeve avant de perdre à peu près tout mon équilibre et ma vision, ainsi que les personnes avec qui j'étais. Ne me demandez pas ce qu'il a pu se passer durant les 2 premières chansons, je n'en sais rien et ne le saurai jamais, préoccupée uniquement par ma recherche d'air pour pouvoir respirer et puis rester accrocher à Lui, surtout, ne pas le lâcher sinon je suis perdue.

Une dame s'est d'ailleurs perdue, elle était en panique totale, on a dû la faire avancer jusqu'aux vigiles pour qu'ils puissent la faire sortir. Cela vous donne donc un aperçu de ce qu'il se passait DEVANT. Là ou les insuffisants neuronaux -souvent prépubères- pogotaient non pas entre eux mais avec n'importe qui, quitte à balancer deux trois coups de poings au passage, et je vous épargne les maffres de A PEINE DERRIÈRE qui s'amusaient à pousser la foule, histoire de bien foutre les boules quoi.

Donc voilà, moi les cons je ne supporte pas, pas mieux que le mal aux cervicales que j'étais en train d'insidieusement attraper, donc j'ai pris la poudre d'escampette direction les gradins, où j'ai enfin pu avoir mon mètre carré d'espace vital pour respirer et bouger.


La suite du concert est donc pour moi le début, et ça passe vite, très vite. Tout s'enchaîne de manière fluide, c'est propre, c'est beau, c'est bon. Je Run Run Run, je Kill des Stars, je m'appelle Stain et je suis une brunette Localicious (pour celles qui m'ont vraiment marqué, et qui ont donné un élan d'énergie au public).  Steeve nous offre des déhanchés de fou, il m'a bien fait rire. Ion excelle toujours autant et le public a enfin compris le principe des battle avec Goz. Les squelettes (guitariste et bassiste pour ceux qui n'auraient pas suivi ^^) font leur show, avec leur maquillage qui commence dangereusement à disparaître mais c'est pas grave, ça transpire de partout dans le Zénith! Frah fait encore et toujours les mêmes commentaires sur les maisons de disques, mais ma foi le public n'est pas sensé l'avoir déjà vu 6 fois en concert donc ça fonctionne (personnellement j'en suis un peu lassée). Samaha n'a toujours pas appris à parler français en public, et ça lui retombe dessus quand elle demande audit public de s'asseoir et que ça ne fonctionne pas totalement. Tant pis pour elle,  elle qui est plus qu'extrovertie dans les clips pourrait faire un effort nom de nom!


Un premier rappel qui n'en ai pas vraiment un, puis vient le moment qu'attendaient certains depuis un certain temps... Bretrand Cantat monte sur scène pour Palabra Mi Amor... C'est la folie à cet instant dans la salle, et les appareils photos/portables qui étaient plutôt discrets jusque là fusent des poches à la vitesse de l'éclair. On immortalise le moment. D'ailleurs sur scène ils savourent tous l'instant aussi. C'est un peu magique, un peu spécial. Avant qu'ils n'entament Instant Karma de John Lennon (et alors que le public s'attendait à une chanson de Noir Désir hahaha) je réalise que le 25 novembre, c'est la journée contre la violence faite aux femmes. Malheureux hasard pour certains, honte pour d'autres, on va dire que c'est une rédemption...et arrêter le débat ici même si la date est finalement très mal tombée...


Des étoiles pleins les yeux Shaka entame la dernière chanson... French Touch de Puta Madre, ha pour ça oui c'était bon! Cependant un concert ne se résume pas qu'à la musique, et même si l'ambiance était plus qu'électrique personnellement certains boulets ont gâché ma fête. J'en viens presque à regretter leurs débuts, quand on était juste 100 dans le public et qu'on sautait dans tous les sens dans une ambiance bon enfant. Et pourtant je suis fan du zénith, la salle est vraiment ce qui se fait de mieux pour les concerts... Ce concert, c'était du caviar mais accompagné de mousseux et voyez-vous, j'aurais préféré du champagne...

Les + : la salle, la musique
Les - : eux là à ma droite, ma gauche, devant, derrière

*Toutes les photos sont de SOUL KITCHEN, vous pouvez voir son CR ici.*

mardi 22 novembre 2011

La musique du mardi [3]

J'ai longtemps hésité pour cette musique du mardi [3] mais finalement le groupe suivant s'est imposé pour 3 raisons:
-la sortie hier de leur album en édition limitée avec les clips
-la sortie des dits clips depuis une bonne semaine sur le net ici  ou
-leur Zénith de Paris vendredi (j'y serai)

Voici donc le nouveau clip de Shakaponk - My name is stain. Ma chanson préférée sur leur nouvel album et le clip est visuellement renversant:

Enjoy!

lundi 21 novembre 2011

Salon Roman(s) à Romans 2011

Alors que le salon du livre jeunesse de Montreuil se prépare activement avec son lot de maisons d'éditions et d'auteurs renommés au programme, j'ai eu l'occasion de faire un salon du livre beaucoup plus modeste samedi dernier.

Roman(s) à Romans était donc mon premier "salon du livre", et heureusement qu'il était petit, je n'ose imaginer combien on doit dépenser dans les grands évènements type Salon du Livre de Paris... Là j'ai du calmer mon porte monnaie :)

J'y suis allée pour Erik L'homme (auteur du livre des étoiles et de A comme Association avec Pierre Bottero jusqu'à ce que celui décède après l'écriture du tome 4), mais en l'attendant et en faisant le tour de la salle, j'ai eu la bonne surprise de tomber sur Alain Damasio, auteur de la zone du dehors (SF) et de la horde du contrevent (fantasy). On a eu le temps de discuter de pas mal de dérives de la société, de son inspiration, de mon boulot (!), des neuropsychiatres et de pleins de choses et d'autres. Il prépare officiellement un recueil de nouvelles et la suite de la horde, et si j'ai bien compris nos échanges un nouveau roman d'anticipation (officieux donc)...

Ensuite je suis passée moultes fois devant le stand de Bernard Werber, mais il était absent jusqu'à une certaine heure, et n'ayant pas réellement accrochée au seul roman que j'ai lu de lui j'ai décidé de ne pas fayoter et de faire la queue pour celui que j'attendais, Erik L'homme...


Après une bonne grosse demi-heure à attendre, c'est enfin mon tour. Je double au dernier moment la femme qui m'avait doublée il y a vingt minutes pour être là, face à lui! Et quand on est face à un auteur qu'on aime on se dit: "mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir raconter?" Certes, on n'est pas obligé de raconter sa vie, c'est sûr. Mais comment lui faire comprendre qu'on a apprécié son oeuvre sans faire la lèche-bottes ni paraître hypocrite? Je commence par lui demander de signer le tome 3 de A comme Association pour l'anniversaire d'un ami. Déjà ça me permet de savoir quoi dire et de pas paraître nulle. Puis je lui demande si j'ai le droit de faire signer plusieurs bouquins en plus... "tant qu'on y est!" me répond il. Je comprends maintenant pourquoi la queue n'avançait pas, je lui ai fait signer en tout 3 romans et je suppose qu'on devait tous faire pareil...

Je lui donne donc mon tome 5 de A comme Association, en lui expliquant que c'est mon préféré dans la série. Je blablate et je me sens rougir quand je lui explique que pour moi il y a tout dans ce livre, de l'action, de l'émotion... Il acquiesce en rajoutant que ce livre pourrait être à part dans la série, que c'était vraiment particulier le moment où il l'a écrit... Et là gros blanc, j'ai cru que les larmes allaient nous monter aux yeux à tous les deux... Bref il a habilement désamorcé la situation (ouf! je savais plus quoi dire), m'a fait mes dédicaces, m'a confirmé qu'il y aurait 8 tomes, et j'ai complètement oublié de lui demander s'il allait s'orienter plus vers du young adult maintenant et plein d'autres choses qui me trottaient dans la tête!

Je suis partie les joues aussi rose que le sac qui contenait mes livres :) Et avec une grosse envie: celle de refaire des salons du livre et de discuter avec des auteurs. C'est magique!

Les + : les auteurs
Les - : l'organisation, et ceux qui envoient leur mère chez un auteur et qui vont en voir un autre. Quel est l'intérêt de ne pas aller soi-même demander sa dédicace lorsqu'on en a la possibilité?

samedi 19 novembre 2011

Où ça une crise?

Cet après-midi, queue (de fou!) devant le magasin Desigual de Marques Avenue de Romans.


C'était juste impressionnant, la crise n'est pas là pour tout le monde visiblement!

Et pour les béotiens, Desigual, c'est ça :


vendredi 18 novembre 2011

Brèves de boulot [1]


  • Entendu aujourd'hui au détour d'un couloir :

  • Qu'ils viennent pas pleurer leur mère après!


  • Vu en dessous d'une signature de mail : 

  • Recrutons : humains.

    Je me sens désabusée après cette journée de boulot...

    mardi 15 novembre 2011

    La musique du mardi [2]

    Pour ce deuxième épisode de la Musique du Mardi je vous propose un groupe hétéroclite : Superheavy !

    Ce groupe fondé en 2011 est composé de Mick Jagger, Joss Stone, Dave Stewart, Damian Marley et A. R. Rahman. On retrouve notamment les influences de Mick Jagger (quelle voix!), de Damian Marley (notamment pour le rythme) et quelques sonorités indiennes de la part de A. R. Rahman. 

    Impressionant de voir Mick Jagger dans un autre groupe que les Rolling Stones, il n'empêche que la mayonnaise prend bien, très bien même. Mais bon je suis biaisée, j'adore Damian Marley!

    Voici le titre Miracle Worker, qui résume à lui seul tout le groupe, et en plus le clip est magnifique, que demander de plus??




    L'album est sorti le 16 septembre 2011, et je remercie europe 1 de me l'avoir fait découvrir!

    Que vaut un livre ?

    Le plan de rigueur annoncé la semaine dernière par le 1er ministre François Fillon a quelque peu mis en ébullition les blogueurs littéraires et autres amis du livre (entre autre, car nos petits copains cinéphiles n'étaient pas forcément ravis non plus, et ils ne sont pas les seuls, mais nous ne sommes pas là pour parler politique, je m'égare).

    La TVA sur les livres va donc passer de 5.5% à 7% à partir du 1er janvier 2012. Autrement-dit, dépêchez-vous si vous comptez acheter quelques romans, autant le faire avant la date fatidique.

    Mais si l'on "relativise", de combien nos romans vont-ils être augmentés ? Pour un poche classique aux alentours de 5€, vous paierez 8 cents de plus, pour un poche du genre Milady qui coûte 12€ vous devrez sortir du porte-monnaie 13 cents supplémentaires, et pour les déjà ultra chers grand formats à 20€ il y aura donc une augmentation de 22 cents.

    Ainsi, pour la majorité des lecteurs cela passera totalement inaperçu. Même pour les grands lecteurs (plus de 20 livres par an) cela ne leur rajoutera en moyenne pas plus de 5€ de frais supplémentaires sur une année.

    Mais qu'en est-il des métiers du livres ? Je ne connais pas assez bien tous les tenants et aboutissants, mais voici un extrait d'un communiqué du syndicat de la librairie française qui est assez clair:
    « Si les libraires devaient absorber sur leur marge la hausse de la TVA à ce qui est un risque très réel sur les millions de livres qu’ils ont en stock à, cela reviendrait à diminuer la valeur de leur stock de 1,5 % et à faire passer leur bénéfice de 0,3 % du CA en moyenne à 0,2 % ! Une majorité des librairies se retrouveraient ainsi en perte et menacées de fermeture. »
    En gros, les stocks menacent les libraires car eux ont payé la TVA mais les clients pas encore! Va-t-on arriver à la politique du zéro stock comme dans certaines industries, dont l'automobile par exemple ? (le lean manufacturing pour les curieux... Sans rire ce n'est pas applicable tel quel pour les libraires, car cela reviendrait à avoir des rayonnages vides en attendant le client!)

    Cependant aujourd'hui mon problème n'est pas le danger qui menace les libraires (enfin si, mais pas directement), aujourd'hui je veux surtout savoir : que vaut un livre ? Où va l'argent que je donne quand je paye mon libraire ? Pourquoi les livres valent déjà aussi cher ? Pourquoi valent-ils le même prix partout ? Qu'en est-il des livres numériques ?

    Nous nous baserons après l'année 1981 et donc après la plus que très importante loi Lang. C'est cette loi qui régit une partie du prix, et notamment le prix unique du livre (papier). Que vous achetiez sur internet, en Fnac ou en librairie, le même livre vaudra le même prix, avec une réduction pouvant aller jusqu'à 5% (carte de fidélité etc.) Voici pourquoi on a une harmonisation des prix, pour les revendeurs soumis aux lois françaises évidemment (le site thebookdepository récemment acheté par Amazon par exemple n'y est pas soumis). Ce prix unique est fixé par l'éditeur. Le 26 mai 2011 cette loi du prix unique a été adoptée pour les supports numériques également. Adieu les promos Milady à 4€ bien qu'il y ait toujours moyen d'effectuer de manière exceptionnelle des remises, soldes etc.


    Mais qui va vraiment être touché par cette hausse ? La chaîne du livre contient l'auteur qui écrit le livre, l'éditeur qui choisit, met en page, imprime et diffuse, et enfin les métiers de la distribution et de vente. (Nous avons vu que le lecteur sera peu impacté)

    Sur le prix d'un livre, 10% (en fait entre 8 et 12% suivant le contrat) du montant des ventes vont à l'auteur. Imaginez donc qu'un livre de 10€ va mettre 1€ dans la poche de l'auteur, et que si c'est un tirage moyen (7500 exemplaires) ça lui fera donc 7500€ (répartis sur le temps de la vente de ces exemplaires, et surtout en attendant de publier le bouquin suivant!).
    Cependant il faut rajouter, en plus de ces droits sur les ventes, les profits nets qui se divisent à 52%/48% pour respectivement les auteurs et les éditeurs. Pour savoir si un auteur gagne bien sa vie, je vous renvoie à "la question du mois" de novembre de l'auteur jeunesse Christian Grenier ici.

    Environ 17% du prix vont à la fabrication (imprimeur, relieur...) soit sur notre livre étalon de 10€ : 1,7€ mais lui ne touchera rien sur les bénéfices nets.
    L'éditeur quant à lui touche près de 20%, mais s'il est également diffuseur cela peut grimper jusqu'à 30% du prix du livre (entre 2€ et 3€ par livre de 10€). Il touche également une partie des bénéfices nets, mais il a de nombreuses charges à assurer en parallèle.
    Le distributeur touche dans les 13% (il est rémunéré sur la base des allers et retours des livres, sur le prix hors taxe) et le revendeur final (libraire par exemple) prend le reste, ce qui peut aller jusqu'à 40% du prix du livre soit 4€, mais cette part peut être très inférieure (25%).
    Source



    Parmi ces acteurs, qui va payer la TVA ?
    « la taxe sur la valeur ajoutée est perçue au taux de 5,5 % en ce qui concerne les opérations d’achat, de vente, de livraison, d’importation, d’acquisition intra-communautaire, de commission, de courtage ou de façon portant sur les livres, y compris leur location »
    Il n'y a donc que le libraire qui va payer la TVA, c'est lui qui va accumuler ces petits centimes par milliers ce qui risque de plomber ses comptes. Attention cependant, les libraires vont également pouvoir se faire reverser cette TVA par les impôts, n'oubliez pas que ce sont des professionnels. A condition cependant d'avoir vendu... ce qui nous ramène finalement au débat du stock! Notre serpent se mord la queue, et les libraires les doigts...

    Et moi, suis-je prête à payer un livre ce prix-là, et à accepter ce découpage auteur/éditeur/revendeur ? A vrai dire je n'ai guère le choix. Il n'existe actuellement pas de moyen démocratisé pour rétribuer plus les auteurs ou les libraires. A l'inverse de la musique où certains artistes proposent leurs albums en téléchargement direct depuis leur site (et donc quasiment 100% du prix va dans leur poche) il n'existe pas encore d'auteurs qui proposent directement leurs romans numériques via leur website (auteurs un minimum connus j'entends, car il m'est arrivé de télécharger des oeuvres d'auteurs qui cherchent justement à se faire voir via les plateformes numériques moyennant un prix dérisoire voir nul). Quand aux libraires, leur part va avoir tendance à décroître vu l'essor du numérique et en tout cas ne peut pas augmenter, à moins qu'il ne soient eux même éditeurs/distributeurs.

    Le prix en lui même, fixé par les éditeurs, n'est pas près de bouger! A la rigueur il peut augmenter, mais même le numérique à tendance à être "trop cher" (c'est l'impression qu'on en a...) et pourtant... Et pourtant il faut signaler que l'augmentation du prix du livre est en général moins élevée que l'augmentation générale des prix à la consommation. Sans compter qu'un livre s'achète une fois mais, tout comme un CD ou un DVD, peut se lire plusieurs fois, se prêter etc. Le coût d'opportunité du livre est donc très élevé, plus élevé par exemple qu'une place de cinéma qu'on peut payer jusqu'à 10 euros pour 2 heures de temps... Le livre est une sorte d'investissement, et le coût qu'on veut y mettre dépend de la "rentabilité" qu'on veut en tirer. Dur de croire qu'en fait on achète un livre comme si c'était un investissement, mais en fait notre cerveau effectue lui même le calcul. Est-ce que l'envie de lire ce livre, le temps que ça me prendra, les possibles relecture valent les X€ dudit bouquin?
    Car on n'achète pas un roman comme on achète de la nourriture. Ce n'est pas vital, et on ne va pas acheter un livre A juste car il est moins cher que le livre B. Le contenu du livre est nettement plus important que le prix lui-même, et les raisons d'achats peuvent être:
    -le résumé attractif
    -l'auteur est connu
    -le roman a gagné un prix
    -on nous l'a conseillé
    -la couverture est jolie
    -j'ai confiance en cette maison d'édition etc.
    Mais sûrement pas parce que : "oh il ne coûte que 12€!"...La seule fois où je n'ai pas acheté un livre à cause du prix c'est le dernier Harry Potter (que j'ai déjà en anglais), en version poche, 13 euros! Là non, je n'ai pas investi ! Ou encore quand la version anglaise coûte 4€ contre 15€ la version française... Mais c'est de la concurrence déloyale alors ça ne compte pas :)

    En conclusion, les livres valent actuellement la valeur de leur coût d'opportunité, c'est à dire cher mais c'est également le prix que les lecteurs sont prêts à mettre. Un équilibre éditeur/lecteur qui, finalement, fait payer les pots cassés au revendeur et ce d'autant plus avec l'augmentation de la TVA. Je pensais que le numérique ferait baisser les prix mais il n'en est rien, on trouve parfois des versions numériques plus chères que leurs homologues en papier! Reste à voir si la "rigueur" au programme des années futures peut faire baisser la demande et donc le prix... ce qui sans nul doute reviendrait à faire baisser la part du revendeur. Le serpent n'a pas fini de se mordre la queue...


    Ou sinon, si vous êtes auteur, vous pouvez adoptez une librairie...

    sources * * * * * * * * * * 

    mardi 8 novembre 2011

    La Musique du Mardi [1]

    J'inaugure la série la Musique du Mardi pour découvrir chaque semaine (si possible) une nouvelle musique, que ce soit une nouveauté ou au contraire que je ressorte des vieux vinyles des placards.

    Au programme cette semaine, le nouveau titre de Charlie Winston : Hello Alone



    Une jolie balade mélancolique, la voix de Charlie Winston est toujours aussi agréable, on retrouve les influences de ses singles précédents mais je trouve qu'il y a quand même quelque chose en plus, sans compter la mélodie qui va vous rester dans la tête toute la journée...

    Le nouvel album de Charlie Winston sortira le 21 novembre 2011 et ce cher Charlie est en tournée dans toute la France même si pour le moment il n'y a que quelques dates de prévues.

    dimanche 6 novembre 2011

    Le dimanche après-midi, c'est cookie!

    Comme vous le savez ou pas, je suis une grande fan de nourriture, notamment sucrée mais pas que.

    Dimanche après-midi, pluie, 15h25, rien à faire, Michel Drucker parle à la télé... Histoire de faire fructifier cet après-midi qui s'annonce quelque peu banal je propose donc de faire des cookies.

    J'adore Garfield aussi, quelque chose en lui me rappelle à quel point la vie peut être simple et agréable lorsqu'on est un chat mangeur de cookie

    J'ai donc suivi la recette de base de marmiton (ma référence culinaire) : Original American Cookies ou comment prendre 10 kilos juste en lisant le titre de la recette. L'avantage du cookie, c'est qu'on a généralement tous les ingrédients nécessaires sous la main, pas besoin d'aller faire des courses, ce qui se révèle être un argument de choc un dimanche après-midi (d'où le titre).

    Et voici donc les fameux coooooookies :




    Bon goûter à tous ! Si vous me cherchez, je suis dans la cuisine...

    vendredi 4 novembre 2011

    Highlanders - Karen Marie Moning

    Puisque le tome 1 de la série des Highlanders écrite par Karen Marie Moning sort le 8 novembre (soit mardi pour ceux qui ont du mal avec les dates) je vous propose une critique globale sur les tomes que j’ai lu. A savoir le tome 1 La malédiction de l’elfe noir (lu en VO : Beyond the Highland Mist), le tome 2  La rédemption du Berseker  (lu en VO : To Tame a Highland Warrior), le tome 5 Le pacte des McKeltar (The Dark Highlander) et le tome 6 La punition d’Adam Black (The Immortal Highlander). La série comporte 8 tomes mais chacun peut être lu indépendamment même s’il est préférable de suivre l’ordre car des personnages se retrouvent dans plusieurs bouquins.

    Avant tout chose, il faut savoir que la série des Highlander est de la romance, donc je propose aux hommes de passer leur chemin tout de suite, inutile d’aller plus loin sauf si vous appréciez le genre (bah, qui sait ?). Nous sommes là pour voir des beaux et sexy Highlanders tomber amoureux de femmes dont ils sont incapables de reconnaître 1-qu’ils les aiment, ou 2-qu’elles peuvent leur résister, ou encore 3-qu’ils sont dignes de leur amour etc. Ce sont des scénarios classiques, vus et revus mais je peux vous dire une chose : ça marche à tous les coups ! (enfin quand c’est notre chère Karen Marie Moning qui écrit.)

    1 - Les personnages mecs
     

    Il ne sert à rien de tourner autour du pot et de faire croire que : « mais ouiiiii, cette histoire est trop bien car tu sais il y a une philosophie de vie derrière, vraiment c’est puissant et très intelligent, un raisonnement digne d’Aristote est mené tout le long de la saga, il s’en dégage un plaisir épicurien et Malebranche peut aller se faire voir chez les grecs avec son Imagination». Ce que je veux donc dire c’est que vous tomberez forcément sous le charme des Highlanders tome après tome, et même si certains auront votre préférence (du genre Grimm ou les McKeltar…) tous vous toucheront (et plus si affinités…) Ça ne veut pas dire que c’est mal écrit (voir le point 3) mais juste que vous ne risquez pas de vous fouler des neurones comme en lisant Nothomb, qui manque de me retourner le cerveau à chaque nouveau livre tellement c’est opaque ce qu’elle écrit, ni comme en feuilletant du Proust, qui lui m’endort carrément. Non, là c’est de la fiction simple et efficace, les personnages sont bien en place, et même si on retrouve les comportements classiques et attendus (celui qui ne se sent pas à la hauteur, celle qui ne veut plus entendre parler de mecs etc.) ils sont tous très bien développés. Ce qui est dommage c’est que quasiment à chaque tome on a un changement de comportement vers le milieu du livre (« ha mais oui en fait je l’aime ! ») cependant au final ça passe toujours bien. Les personnages sont ancrés dans la leur réalité, avec leur complexité, leur propre histoire, leurs contradictions et leur caractère souvent bien trempé. Bref, un régal que ce soit du côté de la gente masculine comme féminine (vous ne trouverez pas de fille genre Bella Swan ici...).

    2 -L’univers

    C'est sans doute ce qui me plait le plus dans cette série, et chez l'auteure en général. L'Irlande et l'Ecosse, leurs paysages, les légendes celtiques... Que ça se passe au 16ème siècle ou de nos jours on se retrouve plongé dans l'univers mythique et mystique que l'auteur a su créer, mais qui découle naturellement du décor celte aussi (personnellement l'Irlande me fait penser à la bière, au rugby et aux druides donc forcément...). Le paranormal est bien présent avec des êtres aux pouvoirs extraordinaires ou même tout simplement avec les druides... Chaque tome apporte un peu plus de connaissances sur les Faës et les divers autres personnages, et vu que mes chouchous sont les McKeltar j'espère que j'en apprendrai encore plus sur eux dans les prochains tomes que je lirai! Chaque héros à ses propres croyances et rituels, j'ai l'impression de découvrir un nouveau monde à chaque fois, mais tout dans la continuité.

    3 - L’auteure (sous-entendu : l’écriture)


    Haaa Karen... Dire que je ne la connaissais pas il y a un an et que depuis j'ai dévoré tous ses bouquins (j'exagère, il me manque 4 Highlanders). Si vous cherchez une écriture fluide, efficace, prenante, un univers mystérieux et envoûtant, un style agréable et passionnant, des idées en veux-tu en voilà, des personnages hauts en couleur, des hommes sexy et des femmes de caractère, ne cherchez pas plus loin. Evidemment qu'il y a une grosse différence entre le 1er tome des Highlander et Shadowfever (son dernier livre), elle a visiblement mûri et développe un vocabulaire plus étoffé, et elle expose également des scénarios nettement plus intéressants et plein de rebondissements maintenant. Donc les Highlander sont bien écrits, mais ne seront sûrement jamais inscrits au panthéon des romans, alors que la saga Fièvre est elle déjà nettement meilleure. Ceci dit niveau romance c'est à mon avis ce qui se lit le mieux sans trop de mièvrerie.

    Voilà donc un beau coup de coeur pour cette saga, même si elle est pour moi un joli cran en deçà de sa petite soeur Fièvre, et ce pour deux raisons : l'écriture et le sujet (la romance c'est quand même pas toujours ma tasse de thé).

    Profitez donc de sa réédition en français (et même de son édition tout court pour les premiers tomes) pour découvrir les ténébreux Highlanders et envolez vous dans les brumes Celtes !