mardi 17 juillet 2012

[Festival] Musilac 2012


L’un des gros festivals de l’été, le plus proche de chez moi, et dire que je ne l’avais jamais fait! Cette année la programmation m’a enfin poussée à acheter des places pour le vendredi (Noel Gallagher’s High Flying Birds) et le dimanche (Blink 182).


Je ne pourrai donc pas juger des concerts de samedi (je pense notamment à Shakaponk et Lenny Kravitz) mais je peux faire un petit retour sur les deux autres jours ! 

Tout d’abord la journée du vendredi : arrivée pour la fin de Dionysos j’ai pu m’apercevoir qu’ils avaient vieilli physiquement (désolée les mecs!) mais que leurs concerts sont toujours aussi entraînants et Mathias a réalisé une belle traversée de l’esplanade en slam, comme à son habitude. Bénabar a ensuite enchainé avec ses chansons les plus connues, dans une ambiance bon-enfant où chacun chantonnait avec plus ou moins d’enthousiasme. Enfin vint le temps tant attendu de Noel Gallagher’s High Flying Birds ! J’ai adoré, Noel Gallagher très sobre mais je suppose que ça fait son charme et que j’aurais dû m’y attendre, c’est un anglais après tout ^^ 

Le seul reproche de cette partie du festival fut le public : trop calme, trop poli (du genre j’applaudis deux-trois fois et j’attends la chanson suivante), trop dans l’attente des quelques chansons d’Oasis que Noel a bien voulu nous jouer, bref les gens n’ont pas toujours joué le jeu alors que les chansons de Noel Gallagher’s High Flying Birds sont géniales avec des mélodies superbes, c'est du bon rock comme on l'aime. J’ai également regretté la formule « festival » d’une heure, trop courte, où les gens viennent pour écouter sans forcément être à fond dans les concerts. 

Nous avons profité de l’entrée en scène de The Kills pour aller nous reposer et dormir un peu, j’avoue que les cris aigus de la chanteuse ne nous ont pas aidés. Jean-Louis Aubert, avant d’interrompre sa prestation pour cause de pluie diluvienne sur la scène, a quant à lui réchauffé le public avec ses plus grands tubes et ceux de Téléphone. J’étais déçue qu’il ne puisse pas finir son heure de concert, mais la pluie voulait visiblement être de la partie ce soir-là… 

Heureusement, The Specials ont pu continuer à l’heure prévue, et ceux qui sont restés ont pu sauter et danser sur ce mélange étonnant de ska, rock et jazz. Pour ensuite finir la soirée en apothéose avec Chinese Man qui ont assuré le show musical et visuel, et un peu de sucre en poudre ! (mention spéciale pour ce groupe même si je n’ai pas aimé toutes les chansons, ils ont vraiment mis l’ambiance.)


Après un vendredi linéaire, le dimanche a plutôt été en dents de scie ! La pente ascendante : Revolver, Moriarty et Skip the Use, suivi de Garbage (je n’ai pas pu assisté à Two door cinema club j’attendais les dédicaces de Skip the Use). Et la spirale descendante de LMFAO et Blink 182

retrouvez une interview de Skip the Use sur le site de Musilac
J’ai donc apprécié la performance très rock de Revolver, j’ai découvert la country folk entraînante de Moriartry, j’ai vécu plus que vu Skip the Use (meilleur concert du festival selon moi), et Garbage a vraiment envoyé du lourd ! Cependant après est venu le temps de LMFAO, qui ont osé faire une première partie (lors d’un festival, la loose quoi…) Ajoutez à ça un problème technique (je suppose) et le public était très froid lorsqu’il est revenu sur scène le monsieur habillé en zébre ^^  Les personnes venues juste pour eux en ont sûrement profité, mais à mon avis pas assez, quant à nous on essayait de mettre un peu d’ambiance dans une partie du public clairement hostile qui attendait Blink comme le messie. Programmer les deux à la suite n’était peut-être pas forcément la meilleure idée des organisateurs du festival… 

Enfin donc, Blink 182 entre sur scène et commence à chanter. Là, le drame : j’enlève un bouchon d’oreille pour être sûre, regarde mon voisin et oui, il confirme l’horreur ultime : ils n’ont pas réglé leurs instruments ! On entend donc la batterie, un peu de basse et c’est à peu près tout. Quid de la guitare et de la voix ? Aux abonnés absents ! 

Ca s’arrange un peu vers la fin, mais ça a un peu tout gâché, allant jusqu’au point de ne même pas reconnaître les chansons.  Le public s’éclaircit peu à peu, ceux qui restent sont vraiment venus pour Blink alors ça bouge un peu plus, pourquoi pas si on se focalise uniquement sur la batterie et que l’on fait abstraction du fait que l’on est venu « entendre Blink chanter »… on se contentera du solo de Travis Barker le batteur hein, avant de rentrer tranquillement dormir chez soi.

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