L’un des gros
festivals de l’été, le plus proche de chez moi, et dire que je ne l’avais
jamais fait! Cette année la programmation m’a enfin poussée à acheter des
places pour le vendredi (Noel Gallagher’s High Flying Birds) et le dimanche
(Blink 182).
Je ne pourrai
donc pas juger des concerts de samedi (je pense notamment à Shakaponk et Lenny
Kravitz) mais je peux faire un petit retour sur les deux autres jours !
Tout d’abord la journée du vendredi : arrivée pour la fin de Dionysos j’ai
pu m’apercevoir qu’ils avaient vieilli physiquement (désolée les mecs!)
mais que leurs concerts sont toujours aussi entraînants et Mathias a réalisé une
belle traversée de l’esplanade en slam, comme à son habitude. Bénabar a ensuite
enchainé avec ses chansons les plus connues, dans une ambiance bon-enfant où
chacun chantonnait avec plus ou moins d’enthousiasme. Enfin vint le temps tant
attendu de Noel Gallagher’s High Flying Birds ! J’ai adoré, Noel Gallagher
très sobre mais je suppose que ça fait son charme et que j’aurais dû m’y attendre,
c’est un anglais après tout ^^
Le seul reproche de cette partie du festival fut
le public : trop calme, trop poli (du genre j’applaudis deux-trois fois et j’attends
la chanson suivante), trop dans l’attente des quelques chansons d’Oasis que
Noel a bien voulu nous jouer, bref les gens n’ont pas toujours joué le jeu
alors que les chansons de Noel Gallagher’s High Flying Birds sont géniales
avec des mélodies superbes, c'est du bon rock comme on l'aime. J’ai également regretté la formule « festival »
d’une heure, trop courte, où les gens viennent pour écouter sans forcément être
à fond dans les concerts.
Nous avons profité de l’entrée en scène de The Kills
pour aller nous reposer et dormir un peu, j’avoue que les cris aigus de la
chanteuse ne nous ont pas aidés. Jean-Louis Aubert, avant d’interrompre sa
prestation pour cause de pluie diluvienne sur la scène, a quant à lui réchauffé
le public avec ses plus grands tubes et ceux de Téléphone. J’étais déçue qu’il
ne puisse pas finir son heure de concert, mais la pluie voulait visiblement
être de la partie ce soir-là…
Heureusement, The Specials ont pu continuer à l’heure
prévue, et ceux qui sont restés ont pu sauter et danser sur ce mélange étonnant
de ska, rock et jazz. Pour ensuite finir la soirée en apothéose avec Chinese Man
qui ont assuré le show musical et visuel, et
un peu de sucre en poudre ! (mention spéciale pour ce groupe même si
je n’ai pas aimé toutes les chansons, ils ont vraiment mis l’ambiance.)
Après un vendredi
linéaire, le dimanche a plutôt été en dents de scie ! La pente ascendante :
Revolver, Moriarty et Skip the Use, suivi de Garbage (je n’ai pas pu assisté à
Two door cinema club j’attendais les dédicaces de Skip the Use). Et la spirale descendante de LMFAO et Blink
182…
retrouvez une interview de Skip the Use sur le site de Musilac |
J’ai donc
apprécié la performance très rock de Revolver, j’ai découvert la country folk entraînante de
Moriartry, j’ai vécu plus que vu Skip the Use (meilleur concert du festival
selon moi), et Garbage a vraiment envoyé du lourd ! Cependant après est
venu le temps de LMFAO, qui ont osé faire une première partie (lors d’un
festival, la loose quoi…) Ajoutez à ça un problème technique (je suppose) et le
public était très froid lorsqu’il est revenu sur scène le monsieur habillé en
zébre ^^ Les personnes venues juste pour eux en ont sûrement profité, mais à
mon avis pas assez, quant à nous on essayait de mettre un peu d’ambiance dans
une partie du public clairement hostile qui attendait Blink comme le messie. Programmer
les deux à la suite n’était peut-être pas forcément la meilleure idée des organisateurs
du festival…
Enfin donc, Blink 182 entre sur scène et commence à chanter. Là,
le drame : j’enlève un bouchon d’oreille pour être sûre, regarde mon
voisin et oui, il confirme l’horreur ultime : ils n’ont pas réglé leurs
instruments ! On entend donc la batterie, un peu de basse et c’est à peu
près tout. Quid de la guitare et de la voix ? Aux abonnés absents !
Ca s’arrange un peu vers la fin, mais ça a un peu tout gâché, allant jusqu’au
point de ne même pas reconnaître les chansons. Le public s’éclaircit peu à peu, ceux qui
restent sont vraiment venus pour Blink alors ça bouge un peu plus, pourquoi pas
si on se focalise uniquement sur la batterie et que l’on fait abstraction du fait
que l’on est venu « entendre Blink chanter »… on se contentera du solo
de Travis Barker le batteur hein, avant de rentrer tranquillement dormir chez soi.
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