The Descendants, de Alexander Payne, 2012
Synopsis:
A Hawaii, la vie d’une famille bascule. Parce que sa femme vient d’être hospitalisée suite à un accident de bateau, Matt King tente maladroitement de se rapprocher de ses deux filles, Scottie, une gamine de dix ans vive et précoce, et Alexandra, une adolescente rebelle de dix-sept ans. Il se demande aussi s’il doit vendre les terres familiales, les dernières plages tropicales vierges des îles, héritées de ses ancêtres hawaiiens. Quand Alexandra lui révèle que sa mère avait une liaison, le monde de Matt vacille. Avec ses deux filles, il part à la recherche de l’amant de sa femme. Durant une semaine essentielle, au fil de rencontres tour à tour drôles, perturbantes et révélatrices, il va finalement prendre conscience que sa principale préoccupation est de reconstruire sa vie et sa famille…
Ma note : 4.5/5
Mon avis : The descendants est un drame réussi et terriblement prenant.
J’ai eu les larmes aux yeux et la gorge serrée du début à la fin. La dernière
scène surtout m’a touchée encore plus par sa simplicité, son absence de parole,
sa justesse.
Voilà le terme tiens, c’est un film juste. Pas de surenchère des
sentiments, juste de l’émotion. L’histoire suit son cours doucement et
tranquillement, et en même temps il y a un rythme derrière tout ça qui nous
permet de ne pas se plonger carrément dans la dépression. Dès que ça devient
trop lourd à porter, il y a un passage plus léger, où nos protagonistes sont à
la plage, ou dans un bar… Ça ne veut pas dire que ces moments sont là juste
pour décorer car au contraire ce sont ces instants qui font avancer l’histoire.
La réalisation n’a rien d’exceptionnel, mais je pense qu’on peut dire que
ce n’est pas le but du film d’avoir des effets de styles. Par contre les
acteurs eux sont tous exceptionnels sans exception. Georges-Clooney-what-else
porte le film mais ses filles sont autant touchantes que lui. Présentées comme fille à problèmes je trouve au final qu'elles sont bien gentilles avec lui... Ces 3 personnages accompagnés de Sid (Cid?) forment un groupe qui semble au début très hétérogène et qui au final arrive à bien fonctionner, ils avancent ensemble, ils souffrent ensemble, et tout ça on le ressent parfaitement. Le pire dans ce film c’est que cette histoire pourrait arriver à n’importe qui, je pense qu'on se sent encore plus concerné.
C'est un jolie réussite, j'ai adoré, j'ai même hésité à aller le revoir une seconde fois...
C'est un jolie réussite, j'ai adoré, j'ai même hésité à aller le revoir une seconde fois...
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